Notons, enfin, que les Celtes ne vouaient probablement pas seulement leurs cultes et leurs offrandes aux dieux mais aussi probablement à leurs propres ancêtres ou à d’anciens guerriers héroïsés comme en témoignent peut-être certaines statues en pierre, retrouvées sur des sites du bassin méditerranéen, notamment à Roquepertuse, en France.
L’art, expression du sacré
Un art mystérieux et symbolique A défaut de textes et d’images explicites, les Celtes nous ont transmis leur vision du monde et de leur mythologie sacrée, dans un art plein de finesse, pétri de symboles et de personnages fabuleux. Les mythes et les observations des astres et des cycles naturels étaient probablement racontés au plus grand nombre au travers d’un ensemble de figures que l’on retrouve dans les décorations complexes de bijoux, monnaies, armes et autres objets parvenus jusqu’à nous. Dès le IVe siècle av. J.-C., l’art celte, rompant avec une tradition de décors géométriques et figuratifs des siècles précédents, se développe en un style dit végétal où les représentations de divinités ou d’animaux se font plus rares et discrètes, disparaissant dans les motifs végétaux. Des plantes diverses comme le lotus, le gui, l’if, le lierre ou la garance ornent avec souplesse les objets.
